Abstract:
de 4,5 milliards de m3 et permettant de régulariser un volume annuel de 2 milliards de m3 utilisées pour l’A.E.P., l’industrie et l’irrigation. Or du fait de l’érosion assez sensible ( pluie de courte durée, de forte intensité, absence du couvert végétal et relief assez jeune ...), l’Algérie perd annuellement une capacité estimée a 20 millions de m3 par le dépôt des sédiments dans les retenues. La majorité des barrages en Algérie ont une durée de vie de l’ordre d’une trentaine d’années. A titre d’exemple, la capacité initiale du barrage de Ain Dalia (Souk Ahras) était de 84 millions de m3 en 1986 et n’était plus que de 70 m3 en 2018. durant les 32 ans d’exp1oitation, soit un volume de vase égal a 16.106 m3.
Cette réduction de la capacité de stockage de l’eau est le résultat, d'érosion des sols qui est le problème le plus grave de la région aride et semi-aride, car l’envasement est le résultat de dépôts de la boue de l’érosion des sols dans les bassins versants et le sapement des berges des cours d’eau, surtout les premières crues d’automne qui drainent la quantité la plus importante de la boue vers la retenues. L’objectif de la présente étude est d'identifier et d'évaluer la susceptibilité de l'érosion des sols dans le bassin versant l'oued Medjerda au nord-est de l'Algérie, certaines stratégies de gestion sont proposées pour éviter l'érosion future des sols.