Résumé:
La glande thyroïde constitue le chef d’orchestre qui contrôle toutes les fonctions du corps,
en l’occurrence la fonction de reproduction qui fait l’objet de notre étude. Ainsi tout
dysfonctionnement thyroïdien que ce soit hypo ou hyperfonctionnement se retentit sur cette
dernière.
L’hypothyroïdie est considérée comme étant le trouble endocrinien le plus répandue en
Algérie notamment dans les régions dont les sols sont appauvris en iode. Pour cela nous avons
réalisé cette étude à travers laquelle nous essayons de tester deux traitements de correction de
l’hypothyroïdie l’un par la lévothyroxine et l’autre par la noix de terre « Bunium
bulbocastanum » chez des souris Balb/C rendue hypothyroïdiennes par un antithyroïdien de
synthèse, le carbimazole et de vérifier les répercussions sur la fonction testiculaire.
Les résultats de l’étude histopathologique réalisée sur les testicules des souris des trois
groupes, traitées au carbimazole, traitées à la noix de terre et traitées à la lévothyroxine, ont
montré que le carbimazole a provoqué de profondes altérations de l’architecture structurale du
testicule, qui consiste à la raréfaction voir la disparition des cellules de Leydig,
l’élargissement des lumières des tubes séminifères au détriment de l’épaisseur de l’épithélium
séminal ainsi que l’absence quasi-total des spermatozoïdes dans les lumières des tubes
séminifères. Toutes fois, les traitements utilisés pour corriger l’hypothyroïdie, que ce soit la
noix de terre ou la lévothyroxine avaient des effets bénéfiques et comparables sur la structure
histologique du testicule qui consistent au à la correction des altérations causées par le
carbimazole et le rétablissement de l’état normal.
Les mots clés : Hypothyroïdie, testicule, carbimazole, noix de terre, lévothyroxine