Etude du pouvoir épurateur des eaux usées par un filtre planté de macrophytes "Phragmites australis" , cas de l’oued Ain Taghrout, Bordj Bou Arreridj

Abstract

Ces dernières années, une attention particulière est portée à la recherche et à l'étude de nouvelles techniques d'épuration des eaux usées pour faire face aux problèmes de la pollution. Dans ce travail, nous tenons à proposer une technique d’épuration à base des filtres plantés pour traiter les eaux usées domestiques déversées dans l’Oued « Ain Taghrout ». Ainsi, nous avons suivi les performances épuratrices du roseau « Phragmites australis » par la mesure de certains paramètres physico-chimiques et bactériologiques avant et après épuration. Nos résultats ont mis en évidence des abattements de 95,21% pour les MES, 93,57% pour la DCO, 99,32% pour la DBO5, 92,21% pour les PO4 -3, 92.21% pour les NH₄⁺, 28.21% pour les NO3 - et 98.86% pour les NO₂. Il convient de signaler que les abattements de la pollution organique enregistrés sont plus importants après 14 jours de rétention. Concernant les paramètres microbiologiques, nous avons enregistré un abattement de 93.5% pour les coliformes totaux et de 100% pour les streptocoques fécaux, et ce après 14 jours d’épuration. L'ensemble des résultats obtenus indiquent un bon pouvoir épurateur de « Phragmites australis » d’où l'efficacité du procédé appliqué dans l'épuration des eaux usées. Mots clés : filtres plantés, Phragmites australis, eaux usées, phyto-épuration, Oued Ain Taghrout.