Résumé:
maladies. Ces végétaux ont l’avantage d’être constitués d’un éventail de composés
potentiels, de structures chimiques variées ayant de nombreuses activités biologiques.
Actuellement, le développement de la résistance bactérienne aux antibiotiques et la
toxicité des antioxydants synthétiques ont conduit les chercheurs à puiser dans le monde
végétal et particulièrement dans les plantes aromatiques et médicinales pour leur richesse
en antioxydants naturels comme polyphénols.
Le rendement des extraits et des huiles essentielles de Rosmarinus officinalis L.
varié de 10 à 25 ml/kg (soit: 1 à 2,5 %).En ce qui concerne les résultats de l'analyse par
HPLC et GC-MS les principaux constituants sont l'acide rosemarique, le carnosol, le
gemfibrozil, et l'acide carnosique. L’activité antioxydante a été évaluée par le biais de 3
méthodes (ABTS, FRAP et DPPH). Les résultats du test ABTS ont démontré que l’extrait
du romarin à un pourcentage d’inhibition de 274 ± 1,4 umol Eq Trolox. Les résultats du
test DPPH ont démontré que l’extrait du romarin a un pourcentage d’inhibition égal à
95,66 %avec un IC50=17,87 ug/ml.
L’activité antimicrobienne des huiles essentielles a été étudiée vis-à-vis plusieurs
souches bactériennes par la méthode de diffusion sur milieu solide. Cette dernière montre
que les extraits et l’huile essentielle de romarin exerce une activité antibactérienne
remarquable et que les bactéries Gram positives sont plus sensibles à l’action des extraits
et l’huile que les bactéries Gram négatives.