Résumé:
Dans ce travail, nous nous sommes intéressées aux bactéries rhizosphériques. Ces
dernières, présentent l’aptitude de coloniser les racines de façon intense. Les bactéries non
symbiotiques répondant à cette définition appartiennent aux différents genres et espèces dont
les plus étudiés sont : Pseudomonas sp. Bacillus sp. et Azospirillum sp., Agrobacterium sp.,
Les effets bénéfiques des rhizobactéries sont liés à leur position stratégique à l’interface
racine - sol. En effet, la rhizosphère et le rhizoplan sont le siège d’échanges intenses entre la
plante et le milieu environnant.
Les enzymes ont toujours fait partie de notre vie quotidienne. Elles sont présentes dans
toutes les cellules et sont indispensables pour la survie de toutes les espèces vivantes. En effet,
les enzymes sont capables de dégrader et de transformer différents composés se trouvant dans
l’environnement du vivant. Les enzymes microbiennes sont préférées par rapport aux sources
végétales et animales en raison de leur production économique, de leur consistance, de la
facilité de leur modification, et leur optimisation. Ils sont relativement plus stables que les
enzymes issus des végétaux ou animaux. De plus, ils offrent une plus grande diversité
d’activités catalytiques, et la plupart des enzymes utilisées actuellement dans l’industrie sont
d’origine microbienne. La demande mondiale au niveau industriel pour les enzymes d’origine
microbienne croit d’une année à l’autre et ce afin d’améliorer certains procédés de
fabrications tels que l’industrie du textile, la papeterie, la dépollution, l’industrie alimentaire,
etc. Les bactéries rhizosphériques représentent l’un des groupes producteurs de ces enzymes
d’intérêt.