Résumé:
De nos jours, il est impératif que les produits chimiques et préparations subissent des tests toxicologiques pour évaluer leur potentiel à provoquer une irritation oculaire, par ex. pour la sécurité au travail, ou avant leur commercialisation. L'irritation oculaire a traditionnellement été examinée en utilisant le test d'irritation oculaire chez le lapin et ses variantes, et est évaluée conformément à la ligne directrice 405 de l'OCDE. Ces résultats sont nécessaires pour la classification chimique selon le système de l'Union européenne (UE) et le Système général harmonisé. Pour des raisons éthiques et économiques, et également en raison des contraintes imposées par les nouvelles lois sur la protection des animaux, des méthodes alternatives puissantes doivent être développées, pour réduire, affiner et remplacer les expériences sur les animaux. Plusieurs méthodes in vitro ont été proposées comme alternatives au test oculaire chez le lapin, qui comprennent des systèmes de culture cellulaire et l'utilisation de tissus reconstruits, parmi ces techniques nous trouvons le test HET-CAM.
Le test HET-CAM a été largement validé au niveau inter-laboratoires. Cette méthode est connue pour être d'une sensibilité, d'une reproductibilité, d'une simplicité et d'une économie appropriée pour une utilisation courante. Dans ce mémoire, nous avons choisi de faire un aperçu sur les techniques in vitro les plus utilisés, des progrès récents dans les alternatives au test d'irritation oculaire de Draize, avec la mise en lumière du test de la membrane chorioallantoïque (HET-CAM).