Résumé:
L’objectif de notre travail est d’étudier l’impact de la pollution environnementale sur « Phragmites australis ». Nous avons cherché à mettre en évidence les différentes réponses observées chez cette plante, prélevée à partir de trois sites différents : un site moins pollué « la Forêt d’El Hammadia » (considéré comme témoin), et deux autres sites fortement contaminés à savoir : « Oued Zrazria » recevant les eaux usées urbaines des régions de Zrazria et d’El Hammadia et « Oued El k'sob » récepteur d’effluents de différentes origines (urbaines, agricoles et le plus fréquemment industrielles).
Les résultats obtenus révèlent un ensemble de changements biométriques, physiologiques, biochimiques et enzymatiques chez les plantes collectées des sites pollués par rapport à celles du site témoin. Ces changements se manifestent par un réseau racinaire très important, une perturbation de l’activité photosynthétique, une augmentation de la synthèse protéique ainsi qu’une stimulation de l’activité catalase en raison de l’activation du système de détoxification en réponse au stress environnemental.