Résumé:
Dans différentes industries, la corrosion des métaux entraîne des pertes financières considérables et des dangers pour la sécurité. L’acidification des puits de pétrole est un exemple de processus industriels qui impliquent le flux de solutions acides à travers des tuyaux en acier, ce qui peut causer une corrosion sévère et des dommages à l’infrastructure sidérurgique. La corrosion altère les propriétés du métal et restreint son utilisation. Ainsi, les scientifiques ont mis l’accent sur la résolution du problème de la corrosion et sur l’élaboration de stratégies visant à prolonger la durée de vie des structures, équipements et dispositifs métalliques [1].
L’inhibiteur de corrosion est un composé qui, à une dose limitée, peut avoir un effet considérable sur le ralentissement du processus de corrosion [2]. Le décapage à l’acide, la gravure chimique, l’extraction pétrolière, etc., ont été largement employés dans des domaines industriels afin de réduire la corrosion des métaux. Les inhibiteurs de corrosion ont été développés au cours des dernières décennies, et ils pourraient être principalement classés en inorganiques et organiques [3]. Cependant, la plupart des substances utilisées comme inhibiteurs de corrosion ont des inconvénients tels que leur toxicité, leur incapacité à se dégrader naturellement (non-biodégradabilité) et leur coût de production élevé [4]. Devant cette situation, des études sont réalisées afin de trouver des alternatives pour les inhibiteurs de corrosion respectueux de l’environnement [5]. L’emploi d’extraits de plantes constitue une méthode prometteuse et captivante. Les plantes contiennent en effet une multitude de substances chimiques, comme les polyphénols, les flavonoïdes et les tanins, qui ont prouvé leur efficacité en tant qu’anticorrosifs [6].
A cet effet, nous nous sommes intéressés dans notre travail à l’extraction des extraits par des solvants de différentes polarité de Rosmarinus officinalis par macération et à l’application de ces extraits brutes comme inhibiteur, ce qui constitue un moyen original pour lutter contre la corrosion des aciers dans un milieu acide.
Cette étude est composée de deux parties :
La partie bibliographique contient deux chapitres: le premier est consacré à une présentation générale de l’espèce étudiée (Rosmarinus officinalis) et les méthodes d’extraction.
Le deuxième chapitre constitue une approche bibliographique sur la corrosion, aperçu général sur les inhibiteurs de corrosion, et les différentes techniques d’évaluation de la corrosion.
La partie expérimentale contient deux chapitres: Le troisième chapitre regroupe le protocole expérime