Résumé:
e béton cellulaire est l’un des matériaux de construction les plus utilisés dans les nations développées il fait partie de leur tradition de construire. Il a mérité sa place par ces performances, sa souplesse d’emploi ainsi que par la diversité qu’il permet dans les formes, les couleurs et les aspects. Ce matériau permet d’envelopper des ouvrages de tout nature, notamment, des bâtiments, des immeubles administratifs, industrielles…
Cette étude fait partie d’une thématique de recherche principale axée sur la valorisation et l’exploitation des ressources locales ainsi que certains résidus industriels solides pour la mise au point de matériaux de construction spéciaux. Ce travail est axé sur l’étude des potentialités d’utilisation la chaux commerciale et la chaux éteinte en abondance dans les régions Algérien, ainsi que les fines minérales issues du broyage de déchets d’aluminium dans le domaine des matériaux de construction. L’objectif principal du présent travail est l’étude d’un procédé d’élaboration d’un béton léger cellulaire en utilisant les matériaux locaux algérienne.
Le procédé d’allégement de la pâte minérale sable de dune-ciment adopté dans cette étude et la création d’une structure cellulaire dans la pâte fraiche par réaction chimique avec la poudre d’aluminium. Les résultats obtenus à travers cette approche expérimentale montrent que qui l’introduction des déchets industrielle notamment la chaux éteinte en présence de la poudre d’aluminium ont une influence positive sur ces performance physique, mécanique et thermique.
Dans la deuxième partie de ce contexte expérimental on a étudié le comportement thermique, la variation de la masse volumique ainsi que la résistance à la compression à 28 jours des bétons cellulaires formulés. Dans le but d'optimiser le nombre d’essais, et par suite le nombre de mélanges à préparés qui répondent correctement à nos attentes, nous avons utilisé une approche statistique pratique et informatisée dite « plans d'expériences ».
Nous avons préparé un ensemble de mélanges sur la base des plans d'expériences en faisant varier le niveau des trois facteurs ; Le dosage en ciment varie entre 20 et 30%, le pourcentage chaux (10%, 20% et 30%) et le rapport E/C (1 et 2) d'une expérience à une autre dans chaque mélange.
Et à la fin on évalue par cette approche statistique informatisée l’influence de chaque constituant sur le comportement thermomécanique et physique des bétons cellulaires testés et d’arriver à une modélisation de ces réponses.