Résumé:
La récupération des déchets et l'utilisation des sous-produits de mines, de la métallurgie et des industries est une question importante des politiques nationales visant à soutenir les tendances actuelles concernant la conservation des ressources naturelles, la préservation de l’environnement et les économies d’énergie.
L’utilisation du sable local a été toujours pour la confection des bétons ordinaire et à la limite quelque bétons innovant tel que le BAP et le BHP.
Notre tentative expérimentale a pour but d’introduire ce type de sable dans la formulation d’un béton cellulaire avec un traitement purement physique (Dmax inférieur à 0.5 mm) afin d’assurer une bonne distribution cellulaire.
D’autre part, produire un béton cellulaire qui contient dans sa composition un taux élevé de sous-produit industriel (déchets) été notre objectif de départ, nous avons opté à l’utilisation du laitier pour améliorer le comportement mécanique, la poudre d’alumine pour assurer l’augmentation de la pâte et finalement l’utilisation d’une chaux résiduel issu de la production d'acétylène pour remplacer la chaux industriel responsable des réactions chimique avec la poudre d’alumine en présence d’une petite quantité de ciment portland.
La formulation finale (point de vue quantitatif) a été fixée après plusieurs tests de convenance vise une bonne consistance et l’efficacité de la poudre d’alumine au même temps le taux du sable est fixée à 66% celui du ciment à 22%, 18% de chaux et 5% poudre d’alumine.
Les résultats obtenus à travers cette approche expérimentale montrent que l’introduction des déchets industriels notamment la chaux résiduelle et le laitier de hauts fourneaux par substitution du sable dans le béton cellulaire lors de sa préparation ont une influence positive sur ses performances physiques, mécaniques et thermiques (conductivité et chaleur spécifique). En effet la conductivité thermique du matériau est d’autant plus importante que sa teneur en ajout fin est plus élevée.