Résumé:
Les pertes de fer représentent un dé signi catif pour l'e cacité des dispositifs électriques
tels que les transformateurs et les machines rotatives, soulignant la nécessité d'une
estimation précise pour optimiser les performances, l'e cacité énergétique et la rentabilité.
Ces pertes se manifestent dans la région de saturation de la boucle d'hystérésis sous des
conditions de haute fréquence, entraînant un impact substantiel sur les propriétés magné-
tiques du dispositif. Cette étude utilise le modèle bien établi de Jiles-Atherton (J-A) pour
modéliser de manière exhaustive les pertes de fer dans les matériaux ferromagnétiques
sous des régimes quasi-statiques et dynamiques. Bien que le modèle Jiles-Atherton (J-A)
capture e cacement l'hystérésis quasi-statique, il peine à générer des boucles d'hystéré-
sis mineures à des niveaux d'induction variables. Pour remédier à cette limitation, notre
recherche propose des solutions novatrices en introduisant trois fonctions utilisant la fonction
hypergéométrique du ux magnétique au lieu des paramètres de magnétisation de
Langevin et du paramètre d'ancrage. Dans le régime dynamique, deux modèles novateurs
sont présentés pour étendre le modèle statique de (J-A) et prendre en compte les e ets de
fréquence. Le premier modèle adopte une approche dynamique en tenant compte d'e ets
cruciaux de champ contraire, notamment les courants de Foucault et le champ excédentaire.
Le champ excédentaire est dérivé du modèle Loss-Surface (L-S), démontrant une
bonne concordance avec les mesures pour des matériaux 3% Fe-Si dans les plages quasistatique
et moyenne fréquence. En plus, le deuxième modèle, basé sur le concept de champ
excédentaire dérivé de la viscosité magnétique, donne des résultats intéressants, en particulier
dans la région de saturation, en abordant le gon ement des cycles d'hystérésis. Ces
améliorations permettent une modélisation précise des pertes de fer sur une large gamme
de fréquences dans les matériaux ferromagnétiques.ferromagnétiques.