Résumé:
L’objectif de notre étude est de décrire le profil clinique et paraclinique des deux patients qui
ont été subi une stimulation cardiaque et d’évaluer les résultats et les complications durant leurs
suivi.
Notre étude a montré que l’automatisme cardiaque est généré par un mécanisme fondamental
partiellement compris et controversé, initié par des cardiomyocytes spécialisés dans le noeud
sino-atrial (NSA). Ces cellules pacemaker (cNSAs) présentent une phase spontanée de
dépolarisation diastolique. Un bloc auriculoventriculaire, se produit lorsque le signal électrique
qui contrôle le rythme cardiaque est partiellement ou complètement bloqué, ce dernier est
toujours diagnostiqué par un outil crucial qui est l'ECG. Le BAV est associé à autres
dysfonctionnements tels que la bradycardie et les épisodes de syncope, ces dysfonctionnements
peuvent aller jusqu'à la mort subite d'un malade.
Dans notre mémoire, nous avons étudié les deux cas suivants :
Pour le premier cas, la patiente présente un BAV 2/1 avec une défaillance de la voie de
conduction électrique qui se manifeste par un ralentissement très important des battements
cardiaques, des sensations vertigineuses et donc nécessite la pose d'un stimulateur cardiaque
(pacemaker), qui a été heureusement faite avec succès.
Le deuxième cas, a porté sur un patient présentant un de bloc de branche droit
(BBD) préexistant et avec la mise en place d’une pompe cardiaque micro-axiale (Impella-CP®),
la survenu d’un BAV complet déclenché par une irritation endocardique avec perturbation des
voies de conduction et malheureusement le patient a été développé une insuffisance hépatique,
il est décédé en présence de ses proches.
Mots-clés : Bloc auriculo-ventriculaire, Pacemaker, noeud sino-atrial (NSA), ECG, Trouble
de conduction, Impella-CP®, BBD.