Résumé:
Le but de cette étude est l’évaluation des effets toxiques potentiels des nanoparticules métalliques de dioxyde de titane (TiO2) sur une espèce bioindicatrice et bioaccumulatrice de la pollution, l’escargot terrestre : Helix aspersa.
L’exposition de 28 jours par voie digestive aux concentrations croissantes de TiO2 (25, 50, 100 et 150 mg/L) a révélé une perturbation comportementale à travers une réduction voire une inhibition de l’activité des escargots ainsi qu’une diminution de la consommation de nourriture ou encore un évitement de celle-ci. Sur le plan morphométrique, la toxicité des nanoparticules métalliques s’est manifestée par une diminution du poids moyen des escargots et du diamètre de la coquille ainsi qu’une augmentation du poids moyen des organes (hépatopancréas et rein). Au niveau biochimique, le TiO2 a engendré un stress oxydatif qui s’est traduit à l’échelle cellulaire par une déplétion du taux de GSH parallèlement à une intensification de l’activité enzymatique CAT.
Mots clés : Helix aspersa, nanoparticules métalliques, TiO2, hépatopancréas, rein, stress oxydant, biomarqueurs, GSH, CAT, bioaccumulation.