Résumé:
Conclusion
La répartition aléatoire des précipitations est la principale entrave des rendements
en culture pluviale en zone semi aride, en effet, la compagne agricole 2015/2016 a connu
une mauvaise répartition des pluies qui a pénalisé le bon développement de la culture.
Cette étude à permis de décrire le comportement phénologique, agronomique et
physiologique de quelques variété de blé dur cultivées en milieu semi-aride.
Les variétés locales se sont distinguées par la hauteur et le nombre de grains par m²,
elles ont un léger avantage pour le rendement grains et une similitude des valeurs avec les
variétés introduites pour le nombre de grains par épis et le PMG.
Concernant les paramétrés physiologiques, les valeurs de la teneur en chlorophylle
en SPAD et la concentration de la proline sont plus importantes chez les variétés
introduites. Par contre, le dosage de la chlorophylle (a), (b) et (a+b) est légèrement en
faveur des variétés locales. La température de couvert végétal est homogène pour les deux
types de génotypes.
Parmi les relations observées dans notre étude, on note que la hauteur n’est pas
corrélée au rendement mais la relation entre eux est de type positive (r =0,74), alors qu’elle
est corrélée significativement avec le nombre de grains par m² (r =0,75). Une corrélation
existe entre le rendement et le nombre de grains et (r= 0,88), et aussi entre le rendement et
la température de couvert végétale (r= 0,84).
Une recommandation aux agriculteurs d’utiliser la variété locales Oued zenati, car
elle donne le meilleur rendement en conditions de stress hydrique, néanmoins cette variété
est tardive par apport aux autres génotypes, donc il faut faire attention à la date de semis
pour esquiver les accidents climatiques (gelées printanières tardives et échaudage).
