Résumé:
Notre travail est basé sur l’analyse de quelques aspects de la bioécologie du criquet marocain (Dociostaurus maroccanus) dans la willaya de Bordj Bou Arréridj , au niveau de 23 stations (Bordj Zemoura ,Ouled Dahmane, Khelil, Aïn Taghrout ,Tixter, Ouled Brahim Taglait, Ghilassa ,Rabta, El Euch, El M'hir, Ksour , El Hamadia, Mansoura ,Hasnaoua, El Achir ,El Anser, Sidi Embarek ,Ras El Oued, Medjana ,Aïn Tesra, Bir Kasdali ,Bordj Ghedir ).Et aussi un essais de lutte biologique à base de la plante : Peganum harmala .
Pour cela, nous avons suivis la dynamique de la population de Dociostaurus maroccanus (richesse du nombre d’individus dans 1 m ²) en fonction de plusieurs paramètres : couverture végétale, données météorologiques (Température, Humidité, Pression, vitesse de vent) et l’altitude. Les prospections ont été effectuées durant la période qui s’étale d’Avril jusqu’au Juillet, en mesurant les données météorologiques par la nouvelle station métrologique « Wireless Weather ». D’autre part, nous avons testé l’effet de la plante Peganum harmala sur la mortalité des adultes du criquet marocain.
D’après les résultats obtenus Dociostaurus maroccanus se trouve dans les biotopes caractérisées par une forte température, l’humidité aussi influe positivement sur le développement en cycle biologique de criquet marocain. On a constaté que Les résultats montrent que les stations à la frontière du M’sila sont plus riches en Dociostaurus marocanus par rapport à celle de Sétif. Les résultats obtenus aussi nous montrent que Peganum harmala entraine un effet insecticide : la mortalité chez les individus traités.